samedi 23 avril 2016

Que reste-t-il des Icariens troyens ?

Communication du 15 avril 2016

Que reste-t-il des icariens troyens ?

Icarie est le nom donné par le théoricien politique et socialiste utopique Étienne Cabet à sa cité idéale, une utopie inspirée à la fois par l’Utopia de Thomas More et par les idées du réformateur gallois Robert Owen. Par extension, Icarie sera le nom donné aux communautés fondées aux États-Unis par les adeptes de Cabet, se désignant Icariens. Et de ces adeptes, il s’en est trouvé à Troyes dans la première moitié du XIXe siècle.
Adeptes prêts à quitter l’Aube pour s’installer en Amérique. Vingt d’entre eux émigrent pour la colonie de Nauvoo (Illinois) entre 1848 et 1855. Lors des troubles qui aboutissent à la destitution de Cabet et la scission en deux groupes en 1856, la majorité des icariens venus de Troyes s’oppose à Cabet.
Adeptes moins aventureux demeurés à Troyes. Le Populaire, journal de Cabet, compte 16 souscripteurs dans l’Aube, dont 14 à Troyes et possède 8 correspondants dans le département. Ils soutiennent financièrement les colonies icariennes aux États-Unis, Troyes s’inscrivant en 3e position en ce domaine après Paris et Lyon. Lors du conflit qui oppose Cabet et les colons de Nauvoo, ce groupe prend unanimement le parti du « père Cabet ».


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